Daniel bizet – directeur – centre ornithologique

Jeudi 16 mars 2023 s’est déroulé un atelier de prévention collectif  concernant la thématique du Burn-out. A cette occasion, nous avons pu interviewer Monsieur Daniel Bizet, directeur au Centre Ornithologique. 

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Le COGard, Centre Ornithologique du Gard, est une association sans but lucratif de type loi 1901 qui a pour objet l’étude, la protection et la sensibilisation du public à la faune et la flore du Gard et des régions adjacentes. Créée en 1980 par quelques passionnés d’oiseaux, l’association a grandi, a élargi son domaine de compétences à toute la faune et non plus seulement aux oiseaux, et s’est dotée peu à peu des moyens et des outils nécessaires à la réalisation de ses missions.

L’association est membre de OCNat (Union des associations naturalistes de l’Occitanie).

 

Au sein du centre, nous comptons aujourd’hui une douzaine de salarié(e)s dont 9 CDI et accueillons quelques stagiaires/étudiant(e)s chaque année.


 

Cet atelier a confirmé certaines idées que j’avais sur le burn-out et surtout, cela m’a permis d’ouvrir la perspective de faire appel à PREVY pour nous accompagner dans la prévention de ce risque. l’idée serait de faire intervenir vos équipes pour sensibiliser nos salariés sur la question du burn-out afin qu’ils prennent conscience individuellement des signaux et des conséquences du burn-out.

Parlez-nous du centre ornithologique ? Quel est votre rôle au sein de l’association ?

Bonjour, je suis Daniel Bizet, je travaille depuis plus de 20 ans au Centre Ornithologique et cela fait une dizaine d’années que je suis en poste à la direction.

Aujourd’hui, j’ai encore quelques missions techniques dédiées, mais la grande partie de mon temps est consacré aux missions de la direction où j’ai notamment en charge la partie administrative et EH de l’association.

Pourquoi l’atelier de prévention sur la thématique du burn-out vous a-t-il donné envie de participer ?

Pour remettre ma participation dans le contexte, nous avions reçu en début d’année, le calendrier global des ateliers 2023 et nous avions fait le choix, comme dans un menu, de s’inscrire aux ateliers qui nous intéressaient et surtout qui correspondaient à nos problématiques. Nous avons d’ailleurs déjà participé à l’atelier sur le DUERP Oira et à celui qui concerne l’intégration des risques psycho-sociaux au DUERP. Aujourd’hui, je souhaitais personnellement participer à l’atelier sur le burn-out pour comprendre ce qu’est un burn-out, mais surtout savoir le repérer et le prévenir pour l’éviter.

Dans mon expérience personnelle, je pense avoir, déjà, été confronté au burn-out et nous avons repéré quelques signaux chez certain(e)s salarié(e)s . À travers cet atelier, je souhaitais pouvoir distinguer une situation de début de burn-out par rapport à une simple fatigue pour éviter d’engager des actions qui ne correspondraient pas à la situation du salarié. Dans tous les cas, pour nous, il est important de comprendre le burn-out et de potentiellement le prévenir plutôt que le guérir.

En plus, comme je vous le disais, je pense et surtout, l’atelier me l’a confirmé, avoir frôlé le burn-out. Au sein de l’association, j’ai de fortes responsabilités et encore plus depuis quelques années avec la délégation de pouvoirs que j’ai reçu de la part des administrateurs. Je me suis retrouvé dans des positions difficiles avec un licenciement et une charge de travail très lourde.

 

Quel bilan feriez-vous de votre participation à l’atelier de prévention de PREVY ?

Cet atelier a confirmé certaines idées que j’avais sur le burn-out et surtout, cela m’a permis d’ouvrir la perspective de faire appel à PREVY pour nous accompagner dans la prévention de ce risque. C’est encore à réfléchir, mais l’idée serait de faire intervenir vos équipes pour sensibiliser nos salarié(e)s sur la question du burn-out afin qu’ils prennent conscience individuellement des signaux et des conséquences du burn-out.

Ou alors, comme évoqué lors de l’atelier, je vais sans doute engager une visite médicale pour une des salariées qui nous interroge sur un potentiel burn-out. Il est vrai qu’en ayant assisté à l’atelier sur l’intégration des RPS au DUERP et celui-ci, nous sommes tout à fait conscients qu’il y a un travail à faire au niveau de la santé mentale des salariés.

Nous avons d’ailleurs commencé un diagnostic sur les RPS afin de mettre en œuvre prochainement un plan d’actions correspondant.

Pensez-vous faire appel à PREVY pour vous accompagner sur certaines actions de prévention ?

Oui bien sûr. À vrai dire, il y a quelques années, encore, nous voyions PREVY comme une obligation réglementaire. Aujourd’hui, nous découvrons les services complémentaires à la médecine du travail qui peuvent nous être utiles afin de renforcer notre politique de prévention au sein du Centre Ornithologique.

En plus, je découvre petit à petit la diversité des thématiques de prévention sur lesquelles vous pouvez nous accompagner. C’est d’autant plus pertinent aujourd’hui que le centre grossit, que les compétences se diversifient et peuvent, par conséquent, engendrer davantage de risques d’accident.